La société Gravières d’Epeisses SA (GESA) fête ses 50 ans cette année en 2015!!
Son nom provient du premier site exploité à Epeisses (Avully) de 1965 à 1978, depuis l’endroit accueille le village d’exercice des troupes de sauvetage de l’armée.

Depuis 2001, le site de la Gravière de Montfleury est exploité par la GESA, il est situé à Genève dans la zone industrielle de Meyrin-Satigny (ZIMEYSA) à proximité immédiate de l’autoroute et du chemin de fer.
Avec une équipe d’une vingtaine de personnes, la gravière traite 600’000 tonnes de matériaux par an!

Le site est exploité en profondeur, puis les matériaux sont transformés et lavés en surface.
Dans un premier temps, un trou a été exploité côté Nord-Est de 2001 à 2010, creusé jusqu’à une profondeur de 50 mètres. Il a pu fournir des graves naturelles, des sables et graviers (constituants essentiels des
matériaux de construction) et ensuite a été rempli par des matériaux non pollués issus de terrassements, et de boues sèches issues de lavage de matériaux minéraux. 
À présent il y a à cet endroit un immense tas de graves, des tas de sables et de graviers, ainsi que la zone de valorisation des matériaux excavés de chantier et la tour de prélavage.

Le grand trou actuel est progressivement comblé depuis le Sud-Ouest alors que son flanc Nord-Est est en cours d’extraction. Ce trou “momentané” accueillera d’ici quelques années une zone industrielle.

Le côté Sud-Est comporte les installations de production servant à concasser, broyer, trier et laver
les différents matériaux produits.
La station de traitement de l’eau de lavage des matériaux (eau utilisée en circuit fermé) occupe le centre du site avec ses silos, ses presses à boues et ses bassins de décantation.
Juste à côté, une installation de traitement des boues de forages géothermiques, des résidus de lavage de centrale à béton et d’autres matériaux a pris place.

La croissance de la valorisation de matériaux excavés apportés par des chantiers ainsi que celle du
recyclage de gravats de démolition permettent de fournir des matériaux en employant moins l’extraction traditionnelle. Le trou est aussi rempli plus lentement, car la part valorisable des matériaux excavés pour être mis en décharge est récupérée avant la mise en décharge du solde inutilisable.